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Clinique et fragile : la victoire douce-amère de Dortmund ouvre la voie à un match revanche contre le Real

Sous le soleil d'Atlanta, le Borussia Dortmund a remporté une victoire palpitante 2-1 face aux Mexicains de Monterrey, se qualifiant ainsi pour les quarts de finale de la Coupe du Monde des Clubs. Une victoire qui a mis en lumière la brutalité européenne, révélé les faiblesses défensives et jeté une ombre sur ses retrouvailles imminentes avec le Real Madrid.

Leçon de première mi-temps : la précision de Guirassy

L'attaque de Dortmund a fait preuve d'une efficacité redoutable dès le début du match. À la 14e minute, Karim Adeyemi a percé le flanc gauche de Monterrey avant de centrer en retrait pour Sébastien Haller, dont la feinte a libéré Serhou Guirassy qui a conclu sereinement au premier poteau. Neuf minutes plus tard, sur une contre-attaque éclair, Julian Ryerson a adressé une passe de 55 mètres à Adeyemi, qui a de nouveau servi Guirassy pour une reprise. Le doublé de l'attaquant guinéen – ses troisième et quatrième buts du tournoi – a illustré le talent de Dortmund en transition, laissant la défense de Monterrey dans l'ombre.

La renaissance de Monterrey et l'exploit de Kobel

Mené 2-0, Monterrey a transformé la situation en seconde période. L'ouverture du score est intervenue juste après la pause, sur un centre de Jesús Gallardo qui a trouvé Eric Aguirre, dont la tête croisée a été reprise de la tête par l'attaquant argentin Jesús Bertolami. Soudain, la dynamique a basculé. Monterrey a immobilisé Dortmund, Bertolami étant proche d'égaliser à deux reprises : sa frappe à la 65e minute a été signalée hors-jeu, tandis que l'ailier colombien Maximiliano Meza a forcé Gregor Kobel à effectuer un arrêt spectaculaire quelques instants plus tard. Les réflexes du gardien suisse – repoussant cinq tirs cadrés – se sont avérés décisifs, la défense haute de Dortmund s'effilochant sous la pression.

La suspension de Bellingham : une victoire coûteuse

Le triomphe de Dortmund a coûté cher. Le milieu de terrain Jude Bellingham, déjà averti lors de la phase de groupes, a reçu un nouvel avertissement pour une faute tactique à la 28e minute. Sa suspension pour le quart de finale contre le Real Madrid prive Dortmund de sa créativité face à des adversaires familiers – un cruel retournement de situation pour les supporters qui anticipaient son duel avec son ancien coéquipier Aurélien Tchouaméni. Alors que les maillot Borussia Dortmund à son nom trônent au Signal Iduna Park, son absence est désormais le thème principal de leurs retrouvailles madrilènes.

L'agonie de Ramos et l'adieu de Monterrey

Le dernier acte a vu le capitaine de Monterrey, Sergio Ramos, 39 ans, évoluant en attaquant d'urgence, s'élever pour une tête à la 93e minute. Sa frappe, qui a dévié à côté d'un centre de Gallardo, a résumé le but manqué de peu par Monterrey. Les larmes de l'Espagnol après le match ont contrasté avec le soulagement de Dortmund, soulignant les marges infimes d'un football à élimination directe. Pour Monterrey, cette élimination fait suite à une phase de groupes solide (1 victoire, 2 nuls), où le leadership de Ramos avait permis des victoires décisives face à l'Inter Milan et aux Urawa Reds.

Madrid attend : un casse-tête tactique

Dortmund affronte désormais le Real Madrid le 6 juillet pour une revanche de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA 2024. L'entraîneur Edin Terzić doit résoudre un double casse-tête : renforcer une défense vulnérable (5 buts encaissés en 4 matchs de tournoi) tout en compensant l'absence de Bellingham. Attendez-vous à voir Marco Reus s'insérer au milieu de terrain, tandis que la menace aérienne de Guirassy est essentielle face à la défense madrilène, touchée par les blessures. Alors que les supporters du monde entier enfilent leurs maillot foot pas cher pour cette confrontation mondiale, la quête de Dortmund repose sur l'équilibre entre l'explosivité qui a anéanti Monterrey et la résilience qui a failli le détruire.